Seul

Aussi grand que le cœur exagère je monte et descends sur toutes les étagères d'un fil puisque tout est natté je tire le seul instant celui de tous les temps et sans fin je tisse des toiles où je peins tous les paysages même ceux exclus des sociétés. Le rêve me porte toujours comme il est tendu entre tous les piliers des vies des sentiments les couleurs paraissent comme des architectures depuis les nuits des temps comme des pluies d'étoiles dans toutes leurs splendeurs : sourires et caresses des songes / Immobile et labile je ne tourne plus les pages, et les inscris dans un espace-temps où dansent les visages c'est la même page, le même post, le même article brisé en plusieurs qui chevauchent l'espace un espace construit et déconstruit qui s'efface et revient toujours différent. Dire combien le sourire d'un ami peut percer le cœur c'est peu dire mais écrire sans fin cette volonté là comme un levier historique.



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