Chal*

   Le silence et quelques bruits entraînent la pensée. Quelques pas dans la neige. Aux alentours l'austère pays est couvert. Une nostalgie sans son. Un oiseau s'est posé sur l'enclos. Il tourne la tête. Son bec indique direction ou perspectives. Une façon de vivre différente, et l'accroissement des pensées. L’énergie révèle à sa charge des possibles, durée durable qui nous transportent par absence de gestes en couleur par ce vent intense.

Nous gardons leurs nuances
les doigts tendus
vers des amis inconnus
entourés du temps
pourchassant le vent
qui a chassé les feuilles
qui avaient chassé le vent
par l’éclosion des sentiments.
Désert d’où ne persiste nulle emprise
au remuant d’un ailleurs, autrement avec des gestes
qui montrent, appuient, soulignent, 
et attirent l’attention, miment ou représentent 
sur le plan absent par ténacité du temps,
les mains ouvertes et se croisant, 
retournent, offrent ou se referment, 
l’espace temporaire d’une réflexion.


* sentier sur la neige (dialecte dauphinois)

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