Le silence

Assise près du silence sur un banc 
je regarde un jardin, ses couleurs
et ses formes,
l'évaporation serait son envergure.

Histoires d'un repartir et d'un revenir.
Les tempêtes, les saisons le savent.
L'atmosphère est propice à leur aiguillage.
la lumière porte ses valeurs et un avenir.

Si la rapidité rattrape 
parfois le temps lui-même
dans le hall de cet hôtel
où se retiennent les valises et les meubles

la clé des chambres est sans case, 
rien à craindre, ni à mentir ou à se mentir
tout espoir doit être éradiqué.
Honorer chaque jour comme le meilleur.
De propices secousses,

Comprendre ou pas, comprendre
Des je perçus et prononcés
Et que je m'en souvienne
pas vraiment partis

et toujours disparus
dans la construction cyclique
d'autres royaumes
et de leurs passages 

d'un tourbillon chromatique, les vents,
Exprimer diaphane les cris muets
Des paroles venant en d'autres termes
Ce qui s'en montre est leur moitié

vivante en tous sur un mode altier 
Pour animer leurs ajours,
de pleines lumières d'or, les rires fous
et si arides s'en plaindrait le jour 

de pourchasser le vide serait discours
parlant du rien en tout,
Action tenue et parole
le complément du discours.




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